Dossier artistique


Calendrier

Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche
Du 4 au 6 mars 2002
Du 13 au 17 novembre 2007
Du 22 au 23 mai 2008
Théâtre de la Croix-Rousse - Lyon
DU 11 au 20 mars 2002
Théâtre du Rond Point - Paris
Du 28 novembre au 14 décembre 2007

Distribution

Mise en scène - scénographie - lumières Christophe Perton
Avec
Juliette Delfau
Vincent Garanger
Grégoire Monsaingeon
Anthony Poupard
Hélène Viviès
Création sonore
Laurent Doizelet
Costumes
Olga Karpinsky

Presse










MONSIEUR KOLPERT

David Gieselmann


Mise en scène Christophe Perton

Avec
Juliette Delfau
Vincent Garanger
Grégoire Monsaingeon
Anthony Poupard
Hélène Viviès

MONSIEUR KOLPERT

Une soirée pas banale, entre amis, chez Sarah Kenner et son petit ami Ralf Droht qui ont invité Monsieur et Madame Mole, collègues de
travail, pour « s’amuser à leurs dépens ». En les attendant, ils évoquent les péripéties improbables, contradictoires d’un film policier et, faisant fi des bienséances, n’ont cependant rien prévu pour le dîner qui s’improvisera par la livraison de quelques pizzas, car ils préfèrent réserver à leurs hôtes une surprise autrement de taille. La soirée, entre excès de boisson et de nourriture, blagues vaseuses, plaisanteries de mauvais goût et jeux de rôles, va dégénérer


Note mise en scène

Il semble que cette pièce de Gieselmann fonctionne à plusieurs niveaux. Qu'en pensez-vous ?
Ch Perton : Au départ le choix de monter M. Kolpert coïncide avec la constitution de la troupe d’acteurs permanents qui travaillent à mes côtés depuis 6 ans. Je cherchais un matériau prétexte à un travail sur les mécanismes de la comédie, sur la rapidité et la virtuosité pour mener avec eux un exercice de style. M. Kolpert par sa facture hors norme me paraissait idéale. Gieselmann au départ écrit précisément cette pièce en y mêlant sur le fond un scénario détourné de La Corde de Hitchcock, sur la forme l’appropriation des codes du théâtre de boulevard. On y trouve comme chez Feydeau (dont Gieselmann a d’ailleurs adapté une pièce pour la Schaubühne) des personnages un peu vains et infatués, représentants d’une nouvelle petite bourgeoisie qu’on qualifie aujourd’hui de « bobos ».  Ceux-la, à l’instar des personnages des « choses » de Perec ont perdu à force de noyade dans le consumérisme et de confusion avec la fiction tout rapport au réel et sont dans une totale impuissance à ressentir et éprouver des sentiments vis-à-vis du monde. Ils invitent donc à dîner un couple d’amis pour mettre à l’épreuve ce vide et cette attirance vers le chaos. Et cela donne chez Gieselmann une première partie où le public à l’instar des deux invités est conduit sur la pente dangereuse de situations absurdes, rocambolesques, souvent hilarantes, jouant des peurs enfantines, avant de basculer brutalement dans un cauchemar bien réel. La plaisanterie est donc sérieuse

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