Dossier artistique




Calendrier

TNS - Strasbourg
du 13 au 21 décembre 2023
Théâtre Chateauvallon - Liberté - scène nationale - Toulon
DU 19 au 23 mars 2024
Théâtre Novarina - Thonon-les-Bains
mercredi 27 mars 2024

Distribution

Texte français Marie Ndiaye et Christophe Perton
Avec la collaboration d'Alain Gluckstein
Adaptation Christophe Perton
Interprète  Stanislas Nordey
Scénographie et mise en scène Christophe Perton
Musiques composées par Emmanuel Jessua et Maurice Marius
Lumières Éric Soyer
Vidéaste Baptiste Klein
Costumes  Ninon Le Chevalier
Assistante scénographie Clara Hubert
photographie Smith

Avec le soutien du Jeune Théâtre National

Stanislas Nordey est directeur du Théâtre National de Strasbourg et de son École depuis septembre 2014. Il y engage un important travail en collaboration avec une vingtaine d’artistes associés – auteurs, acteurs et metteurs en scène – à destination de publics habituellement éloignés du théâtre et dans le respect d’une parité artistique assumée. L’intérêt qu’il a toujours porté pour les écritures contemporaines se retrouve dans le projet qu’il a conçu pour le TNS. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, acteur, Stanislas Nordey est un homme partisan du travail en troupe. Avec sa compagnie, il est artiste associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis de 1991 à 1995, avant de rejoindre, toujours avec sa troupe de douze comédiens, le Théâtre Nanterre-Amandiers, à la demande de Jean-Pierre Vincent qui l’associe à la direction artistique. De 1998 à 2001, il dirige avec Valérie Lang le Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis. On lui doit la création de nombreuses pièces d’auteurs contemporains, notamment de Martin Crimp, Roland Fichet, Laurent Gaudé, Jean Genet, Hervé Guibert, Manfred Karge, Jean-Luc Lagarce, Armando Llamas, Magnus Dahlström, Frédéric Mauvignier, Fabrice Melquiot, Heiner Müller, Fausto Paravidino, Pier Paolo Pasolini, Christophe Pellet, Falk Richter, Bernard-Marie Koltès, Didier-Georges Gabily, Wajdi Mouawad, sans compter ses incursions dans le répertoire avec Marivaux, Feydeau ou Hofmannsthal... En 2020, il crée au TNS « Berlin mon garçon » de l'auteure associée Marie NDiaye.

Lucrèce, philosophe et poète latin. Il serait né vers 98 avant J.C. Il mourut vers 55. On sait très peu de choses sur sa vie. Il est l'auteur du "De rerum natura", un long poème passionné qui décrit le monde selon les principes d'Épicure. C’est surtout grâce à lui que nous connaissons l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité, l'épicurisme. Lucrèce a été très jeune témoin de luttes politiques atroces causant de véritables massacres (massacres de Marius, proscriptions de Sylla, révolte de Spartacus, conjuration de Catilina). De ces expériences, le philosophe a tiré une grande méfiance envers le pouvoir, la cupidité et autres passions. Parfois considéré comme le précurseur du matérialisme, il a lutté contre les superstitions et l’emprise des divinités sur la vie de ses contemporains

ÉVANGILE DE LA NATURE

ÉVANGILE DE LA NATURE

Adaptation Christophe Perton
Interprète  Stanislas Nordey
Scénographie /
mise en scène 
Christophe Perton

Lucrèce, « l’homme révolté » de 35 ans qui voyait il y a 2200 ans ses contemporains s’enfoncer dans les superstitions, les peurs et les croyances, voulu « éveiller » et offrir à chacun la liberté de choisir. « La nature des choses » est son poème. Et c’est une merveille de générosité, de pédagogie, à l’attention des femmes et des hommes, pour les guider sur la voie du savoir, de la science, de la philosophie, de l’humanisme et de l’éveil vers la puissance et les bienfaits de la nature.
Le texte s’adresse à un disciple imaginaire et débute par un évènement qui frappe l’humanité : une pandémie mortifère se répand inexorablement parmi les hommes et vient leur rappeler qu’ils ne devront leur salut qu’à la science, seule capable d’y mettre fin.
Et ce tremplin lui permet de développer et de partager sa foi en une seule et unique divinité tangible : « Alma Mater ». Nous ne naissons pas des limbes divins mais sortons, comme tout être vivant, de notre mère nourricière : la Terre.

Au-delà de son rationalisme, le texte de Lucrèce porte tout autant sur la conscience que nous devons retrouver sur « les choses de la nature ». Conscience que c’est Elle, cette nature, qui nous a donné vie et nous donne l’air, la chaleur, l’eau et les aliments qui la maintienne. Conscience que nous devons la respecter, la protéger et l’honorer, non par idéalisme romantique, mais bien parce que notre existence propre en dépend. Lucrèce livre un sublime plaidoyer pour célébrer le ventre béni de cette Nature et j’espère partager ce festin de pure poésie auprès de tous les publics, et en particulier auprès des spectateurs les plus jeunes. Christophe Perton


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